Église Notre Dame de l’Assomption, Haravilliers

L’église Notre Dame de l’Assomption s’élève à la lisière Nord-Ouest du village, dans l’emprise du cimetière.
Ses parties les plus anciennes remontent à la première moitié du XIIe siècle.

A proximité immédiate, à l’ouest un groupe de maisons anciennes, à l’est le pigeonnier restauré, confèrent à cet édifice un environnement remarquable.

Il suffit de faire le tour de l’église d’Haravilliers pour remarquer que son style n’est pas homogène. Comme beaucoup d’églises du Vexin, elle a été l’objet de plusieurs campagnes de travaux, qu’il s’agisse d’agrandissements ou de reconstructions, allant ici de l’époque romaine (mur sud de la nef et tourelle d’angle) au XVIIIe siècle (portail ouest et sacristie).

Il en résulte un plan dont la configuration est quelque peu complexe, avec :

  • une nef centrale voûtée sur croisées d’ogives flanquée de part et d’autre d’un bas-côté assez étroit,
  • une tourelle octogonale à l’angle sud-ouest de la nef abritant un escalier hélicoïdal d’accès aux combles,
  • un bras nord de transept auquel fait pendant, au sud, un clocher dont les dimensions imposantes contrastent avec l’échelle plus modeste du reste de l’église,
  • une croisée de transept qui présente curieusement au nord deux piles assez singulières par leur forte section et leur modénature, rompant avec la sobriété des autres piles dont le fût cylindrique est surmonté d’un simple chapiteau,
  • un chœur à chevet plat, lui aussi asymétrique,
  • enfin, à l’extrémité est, une petite sacristie formant saillie a été ajoutée entre les deux contreforts d’axe du chevet plat.

Les retombées d’arcs sont épaulées à l’extérieur par des contreforts dont la variété des profils témoigne d’époques de construction différentes.

L’ensemble de l’église, bâtie en pierre, est couverte de petites tuiles plates, à l’exception de la tourelle d’angle couronnée d’une couverture pyramidale en pierre.